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éric werner - Page 9

  • Critique de la société de l'indistinction

    Critique de la société de l'indistinction, publié aux Editions Révolution Sociale est un étrange brûlot dont les auteurs, qui signent L'Internationale, paraissent avoir autant lu Karl Marx et Guy Debord qu'Eric Werner !...

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    "Le fétichisme de la marchandise est l'universelle domination sociale du quantitatif qui partout désormais développe l'exclusion spectaculaire du qualitatif dans la luxuriance aliénatoire de la dépossession humaine,

    Aujourd'hui, dans ce monde du falsifié triomphant et de l'inversion généralisée, le krach inévitable du système des fictions faramineuses de l'économie spéculative s'annonce de plus en plus proche, Aussi, le gouvernement du spectacle mondial n'a t-il rien d'autre à offrir à la planète pour échapper à la faillite et tenter de sauver un dollar sur-hypothéqué que le chaos de la guerre sans fin par la mise en scène permanente de coups montés terroristes de vaste ampleur, menés de l'intérieur même des services spéciaux de la provocation étatique.

    En ce temps où le spectacle mondial de la marchandise est en train de coloniser tous les espaces d'expression afin de les réduire à ne plus être que des champs duplicatifs de ce qui est conforme au despotisme démocratique de l'argent, il convient qu'un éditeur qui se veut indépendant puisse publier ce que les éditeurs de cours ne publieraient jamais.

    La critique de la société de l'indistinction n'engage bien entendu que ses auteurs. C'est en vertu du seul principe que la pensée ne peut penser que lorsqu'elle est confrontée aux dérangements venus d'autres territoires que du monde des vérités officielles que l'éditeur a considéré ici qu'il se devait là de faire imprimer ce texte.

    Naturellement, une telle publication d'essence affranchie et insoumise peut être spontanément propagée et répétée attendu que son unique provenance est l'histoire radicale des radicalités historiques elles-mêmes."

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  • L'affaire Polanski : le point de vue d'Eric Werner

    Sur son Avant-blog, Eric Werner, l'auteur de L'avant-guerre civile donne son point de vue sur l'affaire Polanski dans un court texte, à la manière de ceux qu'il a publié dans Ne vous approchez pas des fenêtres - indiscrétions sur la nature réelle du régime (éditions Xénia, 2008).

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    En revenir

    Il faut en revenir au "Patriot Act", dit le Colonel. On ne dira jamais assez l'importance de ce texte. Les Américains se fichent évidemment complètement de Polanski. De ce qu'il a pu faire ou ne pas faire. Ce n'est pas ça qui les intéresse. Ce qui les intéresse, disons maintenant les intéressait, c'est le fait même qu'il leur échappait: ils n'arrivaient pas à lui mettre la main dessus. C'est ça qu'ils jugeaient insupportable. En plus il s'en vantait. Il n'aurait pas dû. Les Américains peuvent éventuellement admettre que tu leur échappes, non en revanche que tu t'en vantes. Car tu portes ainsi atteinte à leur crédibilité. Les gens pourraient croire qu'on peut échapper aux Américains. Non, on ne leur échappe pas. C'est le sens profond de ce que les juristes appellent, pour le présenter bien sûr comme une grande avancée de "l'Etat de droit", le principe d'exterritorialité. Il n'y a plus aujourd'hui de territoires-refuges, de territoires, à plus forte raison encore, où tu peux te cacher, éventuellement même disparaître, etc. Tout ça, c'est fini. Où que tu sois, tu est désormais traçable: traçable, et donc extradable. Et Ben Laden, alors, demanda le Collégien? Ben Laden, c'est différent, dit le Colonel. Ils en ont besoin pour justifier le "Patriot Act".
     
    Eric Werner
    11 octobre 2009
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